Un échec est un projet qui n’a pas réussi. Cela reste une expérience qui nous permet d’apprendre sans pour autant avoir atteint notre objectif.
Une erreur est un échec répété, ou faire quelque chose une deuxième fois (ou plus) sans succès alors que nous aurions du savoir, ou avoir appris. Le manque d’attention, la négligence, ou l’absence d’analyse pour comprendre l’erreur, est l’élément essentiel de la non performance.
“Echec”, “Erreur” voici des mots devenus très “négatifs”. On n’aurait plus le droit à l’erreur, ou à l’échec… et pourtant.
Lors de mes sessions en ma qualité de coach d’affaires, régulièrement je dois engagé la discussion sur le droit à l’erreur, comment gérer un échec, que ce soit avec le dirigeant seul ou avec les équipes. Ceci devient de plus en plus important alors que l’on cherche à déléguer et à avoir des personnes autonomes dans les équipes, que nous demandons à ce même personnel d’être créatif, d’essayer de nouvelles stratégies.
C’est de nos erreurs et de nos échecs que l’on apprend. Nous sommes tous d’accord avec ce commentaire, mais nous avons beaucoup de problème à gérer ces situations d’erreurs ou d’échecs. Que ce soit pour nous ou avec les membres de nos équipes.
Peut être devrions nous relativiser ces notions et leurs conséquences. Si c’est en tombant que nous avons appris à marcher, si c’est avec la pratique d’un sport que nous nous sommes améliorer et que nous sommes passés du statu de “nul” à celui de “sportif”, ou encore si en cherchant notre chemin il nous arrive de nous retrouver dans une voie sans issue et être obliger de rebrousser chemin, pourquoi il en serait autrement dans le monde de l’entreprise?
Erreurs il y aura. Echec aussi car c’est seulement en essayant que l’on pourra constater si cela fonctionne ou pas.
Alors:
1) si erreur il y a, apprenons de nos erreurs et assurons nous que nous comprenons pourquoi il y a eu une erreur. De façon à éviter que cela se reproduise. Permettre d’améliorer une compétence, de fiabiliser un process, rendre plus sure une procédure.
2) Si nous sommes confronté à un échec, cherchons aussi où notre processus de pensée n’est pas correcte, quelle partie de la séquence de nos actions doit être modifiée, quelles hypothèses dans notre logique est fausse? Il y a toujours un apprentissage à faire et peut être qu’il faudra juste apporter quelques modifications pour que l’expérience “échec” devienne un succès.
Edisson a répondu un journaliste qui lui demandait quelle sensation avait-il éprouvé d’avoir raté 10000 fois avant d’avoir réussi à faire sa première ampoule, “je n’ai pas raté 10000 fois, j’ai appris 10000 façons comment de pas faire, pour enfin réussir”.
Bien sur je vous souhaite de réussir beaucoup plus vite. Testez des choses nouvelles. Si cela réussit vous innovez, sinon vous apprenez. Ne soyez pas têtu, mais soyez persévérant. Et si une personne continue à faire les mêmes erreurs, agissez en conséquence.
3) La formation, la préparation, l’exemple, la discussion, l’étude, la discussion, les échanges, sont autant de moyens de s’assurer que nous minimiserons les chances d’erreurs et les risques d’échecs.
Motivez vos équipes, soyez toujours avec elle, remerciez les, formez votre personnel, contrôlez l’avancement des projets, communiquez, échangez et devant l’erreur et l’échec, analysez et apprenez pour demain.